Les Héritiers d'Aion
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Lhian

Aller en bas

Lhian Empty Lhian

Message par Lhian Mar 19 Jan - 11:59

Nom : Lhian
Peuple : Elyséen – Clan de Markutan / Nezakan
Classe : Aède




Clan de Nezakan, combattez pour Aion et pour Atreia !

« Héros d’Aion, voici venue notre heure ! Ce combat scellera le destin de notre monde, d’une façon ou d’une autre. Soyez fiers d’être Daevas, et défendez par l’Epée et par l’Ôde ce qui est cher à vos yeux !

Asphel a trahi l’unité des Seigneurs Empyréens, et justice sera faite. Mais l’heure n’est pas à cela, et nous devons protéger la création de notre Dieu.

Par l’Aegis, je le jure ! »



Nezakan, au Sud de la Tour !

Tous filèrent vers le flan méridional de la tour de l’Eternité. Leurs ailes battaient les vents chaotiques qui l’entouraient, et tous ne parvenaient pas à l’approcher suffisamment. Ceux qui ne réussissaient pas retournèrent dans la cité, d’où fusaient cris de guerre et hurlements de rage, pour combattre les Balaurs ; les autres se stabilisèrent du mieux qu’ils pouvaient près du pilier du monde, nimbés de son aura déjà affaiblie, et réalisèrent leur ultime espoir pour sauver l’intégrité d’Atreia. L’Aether, ils avaient besoin d’Aether.

IL avait besoin d’Aether.

Nezakan servait de vecteur pour le don que faisaient ses troupes à la Tour, et lui-même y consacrait une partie de son énergie vitale. Soutenu par les prêtres de sa légion, dont Lhian faisait partie, son visage restait dur et déterminé alors qu’un lien éthéré s’établissait entre lui et l’immense pointe de lumière qui leur faisait face à présent, faiblissant chaque minute alors qu’elle s’effritait. On pouvait voir ses parois se disperser dans l’Aether qui l’environnait, à présent si dense qu’on en percevait les scintillements. Certains étaient écrasés par ces immenses débris, mais tous étaient concentrés sur la seule chose qui leur importait à présent. L’Aether, ils avaient besoin d’Aether.


Mais malgré les efforts des Seigneurs Empyréens, le monde s’écroulait devant eux. Aion les avait abandonnés.




Soyez heureux d’avoir survécu au Millenium…

Lhian se promenait dans les plaines qui autrefois étaient jonchées des cadavres des victimes des Drakans. A présent, elles étaient verdoyantes et scintillaient de la rosée qui s’était déposée à l’aube sur la végétation. Au loin, des paysans labouraient la terre, le torse nu sous le soleil qui baignait leur monde une fois de plus. Elysea, terre de Lumière, bénie par Aion…

L’Aède inclina la tête, l’air sombre, pour saluer la tour qui s’élançait au loin vers les Abysses, avant de continuer son chemin vers les bois de Verteron où s’entraînaient ses frères. S’enfonçant dans la forêt, il se frayait un chemin parmi les arbres et la végétation luxuriante, le bruissement des feuilles se mêlant au chant des oiseaux dans le silence de la nature qui l’environnait. Enfin, il entendit le fracas du métal et les incantations de l’Ôde ; et il sut qu’il était arrivé.


Nezakan avait mis en place un certain nombre de lieux où pouvait s’entraîner ses légions, éparpillées sur le monde de Lumière. On pouvait s’y exercer et s’affronter, et tous les arts de combat y étaient représentés, des épées aux masses en passant par l’arc et la dague. Mais tous se battaient dans l’esprit de justice et de respect qu’enseignait le Shédim à ses disciples, qui eux-mêmes le transmettaient à leurs élèves.

Saluant les tuteurs du camp, Lhian se dirigea vers le bâtiment où étaient logés les maîtres d’arme. Y entrant, il posa sa cape de voyage et son bâton à l’entrée, comme le voulait la coutume ; puis il alla embrasser ses frères, qui avaient également vécu la guerre du Millenium avec lui auprès de leur Seigneur, et étaient à présent en charge de l’enseignement dans le camp de Verteron.



«Tiens, Lhian ! Ca faisait longtemps qu’on t’avait pas vu dans le coin. Encore fourré à Sanctum, je suppose ?
- Tu supposes bien. Tu devrais y aller faire un tour, ça fait longtemps que tu n’es pas sorti de la forêt…
- Oh, tu sais, moi, je préfère la compagnie des guerriers à celle des prêtres. Au moins, eux, ils savent taper sans faire de prière…
- En tout cas, sans prières, on n’aurait pas fait long feu pendant la guerre… Bref, je ne suis pas venu pour discuter de ça. Il parait qu’il y a des aèdes prometteurs ici ?
- Et comment ! Je suis content que ça soit parvenu jusque Sanctum, au moins on voit que les informations arrivent à traverser la mer !
- Si tu savais… Je peux les voir ?
- Avec plaisir ! Mais essaie de pas trop me les amocher cette fois, Wrah me parle encore de ta dernière venue…
- Il n’avait qu’à choisir de meilleurs apprentis.
- Il va être content quand je vais lui dire ça… »


Les deux hommes se dirigèrent vers le terrain d’entraînement des Aèdes, Lhian récupérant son bâton en passant près de la porte. En chemin, ils croisèrent ledit Wrah, qui les gratifia d’un regard aussi foudroyant que la dague d’un assassin asmodien. L’ignorant royalement, les deux compagnons pénétrèrent dans la zone de combat, où s’affrontaient une dizaine de guerriers. Certains étaient au corps à corps, maniant leur arme avec dextérité ; d’autres étaient en recul de la scène, invoquant les Mantras qu’on enseignait dans les temples des Séraphims. Tous étaient extrêmement concentrés sur leur rôle, et Lhian décida de tester leur adaptation aux situations imprévues.

Utilisant l’Ôde, il empoignant son bâton et courut vers le premier aède de soutien, qui n’eut que le temps de voir son bâton enchaîner une série de coups avant de finir face contre terre. Son acolyte se retourna, tous ayant stoppé leurs activités pour regarder qui s’était ainsi immiscé dans leurs exercices : celui-ci connut le même sort, et les autres virent cela comme une provocation. Se mettant en formation de combat, ils attaquèrent de front l’intrus. Mais Lhian prit son envol, déployant ses ailes en soulevant un nuage de poussière, avant de fondre sur ses adversaires, utilisant sa connaissance des Promesses pour les affaiblir. Puis il les mit à terre, un à un, utilisant arme et corps pour les achever ; seul l’un d’entre eux lui donna plus de résistance, ayant eu la présence d’esprit de se bénir avant de commencer le combat. Mais il finit au tapis comme les autres, et s’écroula alors que Lhian retournait vers son ami, concluant :


« Pas trop mal, ceux-là sont un peu plus résistants. Par contre, il y a encore pas mal de travail…
- Je te préviens, c’est toi qui va l’annoncer à Wrah.
- Je te laisse ce plaisir… »





Au nom d’Aion, bienvenue chez les Héritiers !


Depuis quelques temps, on entendait beaucoup parler des Héritiers à Sanctum. Dirigée par un illuminé du conseil des Sages prétendant avoir rencontré la forme éthérée du Dieu, cette légion regroupait en son sein ceux qui avaient la foi en leur peuple et en Karnal, leur Imperator. Méthode plutôt efficace, puisque très vite il fut entouré de ceux parmi les meilleurs combattants d’Elysea, et toute la cité faisait écho des exploits que réalisaient ses membres sur le champ de bataille.


Voyant sa curiosité attisée par les ragots colportés dans la capitale à leur sujet, Lhian décida d’en apprendre un peu plus sur ce Karnal, soi-disant prophète du Dieu ; et c’est ainsi qu’il fut convié, en tant que disciple de Nezakan, à l’un des conseils de guerre de l’armée élyséenne.
Dans la salle de réunion reluisaient les armures des héros d’antan, parfois entachée du sang de leurs ennemis… ou de leurs anciens propriétaires. Reconnaissant la tenue de son Seigneur, l’aède eut un frisson tandis que trop de belliqueux souvenirs remontaient à la surface.

Les généraux du corps armé de Sanctum étaient tous présents dans leurs habits d’apparat, comme à chaque fois que des guerriers mettaient les pieds dans la ville et ne pouvaient s’empêcher de pavaner avec leurs plus belles armures. Ils étaient une petite dizaine, et seule l’appartenance au corps des Sages de celui qu’il voulait rencontrer permit au Daeva de reconnaître Karnal : ses oreilles fines et pointues ne laissaient aucun doute quant à sa nature. Et dès qu’il ouvrit la bouche, son discours sonna immédiatement comme celui d’un illuminé ; mais à cela se mêlait l’expérience de celui qui avait déjà mené de nombreux combats et qui possédait la sagesse que l’on connait à son peuple.

Impressionné et observateur, ne participant que peu aux décisions stratégiques, Lhian attendit la fin de la réunion pour aborder l’Imperator. Se mettant à ses côtés, il entama la conversation d’une façon des plus banales :

« Arieluma, messire Karnal.
- Arieluma, daeva. Tu as été bien silencieux durant notre réunion, lui répondit le sorcier d’une voix calme et profonde.
- Je ne suis ici qu’en tant que rapporteur pour le corps élyséen du Seigneur Nezakan. Je me contente simplement de retenir les décisions prises pour les diffuser au sein de nos troupes. Votre connaissance stratégique m’a étonné, cela dit.
- Je vous remercie. Quel est votre nom, aède ?
- On me nomme Lhian.
- Tu sembles posséder le calme des plus vieux d’entre nous. Quand as-tu connu l’Ascension, sans vouloir paraître indiscret ?
- J’ai fait partie des premières générations de Daevas, et j’ai participé aux deux grandes guerres. Entre autres, j’ai combattu sous les ordres du seigneur Nezakan lors de la chute de la Tour.
- Oh, je vois. N’était-ce pas trop difficile de le voir sombrer en Asmodée ?
- Nous conservons ses valeurs à travers ses disciples, dont je fais partie. Mais parlons plutôt de vous. On dit que vous avez vu Aion lui-même vous ordonnant de nous guider vers la victoire…, s’intéressa Lhian, entrant dans le vif du sujet.
- C’est ce qu’on raconte, oui. Y croyez-vous ?
- En tant que prêtre, je crois aux manifestations d’Aion sous toutes les formes possibles et imaginables… Cependant, votre légion m’intéresse, et notamment ce qu’elle représente pour le peuple élyséen. Il semblerait que vous ayez trouvé le moyen de regrouper notre patrie sous la bannière de la foi.
- Il semblerait, oui. Et nous aurions bien besoin d’aèdes en nos rangs, je vous le concède. Nous ferez-vous l’honneur de vous joindre à nos troupes ?
- Peut-être… J’y réfléchirai.
- Bien. Prenez votre temps. Je dois m’absenter à présent, le Corps des Sages se réunit d’ici peu. Arieluma, messire Lhian.
- Arieluma, salua l’aède, inclinant la tête.

Quelques jours plus tard, Lhian devenait soldat de la légion des Héritiers d’Aion, servant son Seigneur et son Dieu par l’Ôde et par le Glaive.
Lhian
Lhian

Messages : 160
Date d'inscription : 28/10/2009
Age : 34
Localisation : Nancy

http://koutei.free.fr/blog/

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum