[Chroniques] Ashayna [Début et Fin]
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[Chroniques] Ashayna [Début et Fin]
par ashayna Lun 24 Mai - 19:29
Une lumière orangée suivie des ténèbres oppressantes ...
Elle ouvrit les yeux.
Le ciel lui paraissait étranger, la jeune femme se releva péniblement et regarda autour d'elle, rien ne lui paraissait familier. Ces plaines vertes et ces champs à perte de vue lui étaient inconnus. Même l'odeur de l'herbe imprégnée de la rosée du matin était différente. Où était-elle?
Une voix se fit entendre dans sa tête: "Ashayna... tu ne dois pas faillir à ta mission..."
Était-elle en train de devenir folle, était-ce son imagination qui lui jouait des tours?
Rien de tout ce qui l'entourait ne lui semblait réel. Et cette voix dans sa tête, qui était-ce, que s'était-il passé?
Quelque chose ne tournait pas rond...
Elle balayât les alentours du regard. Le toit d'une masure pointait à l'ouest derrière une colline, elle décida de prendre sa direction. Le ciel, chargé de nuages denses, était empreint d'une multitude de couleurs allant du gris au rose. Au loin elle distinguait l'ombre étrange d'une énorme montagne enveloppée dans la brume. A là fois émerveillée par tant de beauté et apeurée par cet univers qu'elle ne reconnaissait pas, elle s'arrêta un instant pour contempler le paysage. Elle sentit une goutte de pluie s'écraser sur son nez, puis une seconde sur sa joue.
Afin de chercher un abris avant que le temps ne s'aggrave davantage, elle se mit à courir en baissant la tête pour se protéger de l'eau, toujours en direction de la masure. Soudain un grognement se fit entendre à quelques mètres devant elle, une étrange créature poilue semblait avoir été dérangée en plein festin par sa présence. Délaissant la carcasse d'un petit animal, la créature fonça sur elle en penchant sa tête munie de petites cornes aux pointes saillantes. Elle eut à peine le temps de l'éviter en se jetant parterre. Elle n'avait aucune arme pour se défendre, elle ramassa une pierre et la jeta sur la bête, mais celle-ci ne fut pas intimidée du tout, bien au contraire, cela semblait l'avoir davantage énervée. Elle lui fonça à nouveau dessus. Cette fois, la jeune femme ne réussit pas à l'éviter et se retrouva plaquée au sol, la bête au dessus d'elle. Elle ferma les yeux. Elle sentait la respiration chaude de la créature de plus en plus proche sur son visage. Puis plus rien.
- C'est terminé. N'ayez plus peur.
Elle sentit une main rugueuse lui attraper le bras et la relever, et ouvrit les yeux. Devant elle se tenait un homme avec un chapeau de paille d'une quarantaine d'années, les traits du visage marqués par la fatigue et par une vie de dur labeur dans les champs. Il tenait une fourche à la main, sans aucun doute l'objet qui avait effrayé l'étrange créature poilue. Il la dévisagea un instant avec surprise puis se radoucit.
- Venez donc avec moi, vous avez besoin de reprendre des forces après tant d'émotions.
Ils marchèrent tout deux en direction de la bâtisse qui se révéla être une ferme.
- Je m'appelle Kales et vous ma petite dame?
Elle hésita une seconde perdant son regard dans l'horizon.
"Ashayna..."
- Mon nom est Ashayna.
La ferme de Kales était en réalité une chaumière quelque peu délabrée au milieu de plusieurs petits champs de légumes et de céréales. Il invita Ashayna à entrer. Il n'y avait aucune décoration sur les murs, seul les flammes qui dansaient dans l'âtre de la cheminée semblaient donner de la vie à la demeure. L'homme lui tendit un bout de pain et du fromage.
- Mangez, il vous faut reprendre des forces.
- Merci.
- Pardonnez ma curiosité, mais d'où venez-vous? Il est rare de rencontrer une jeune femme seule sur ces terres où les bêtes sauvages pullulent.
Elle ne répondit pas. Non pas parce qu'elle ne voulait rien dire à ce brave homme qui l'avait secouru, mais parce qu'elle ne se rappelait rien précédant son réveil au milieu de nul part. Elle fixa Kales dans les yeux l'air désolé. Kales avait la même expression de surprise dans son regard qu'au moment où il lui était venu en aide un peu plus tôt. Il ajouta:
-Vos yeux... je n'en ai jamais vu de semblables, il ressemblent à des miroirs, c'est comme-ci vous veniez...
Elle ne l'écoutait plus, machinalement, elle se leva et s'approcha de la console où l'homme devait se raser et faire sa toilette à en juger par le blaireau et le coupe-choux posés dessus. Elle prit le vieux bout de miroir piqué qui reposait sur le meuble et se regarda. Elle avait la peau diaphane, des cheveux noirs et des yeux aimeraude semblable au métal qui ornait l'objet dans lequel elle se regardait en ce moment-même. Un regard irréel.
"Ashayna... tu ne dois pas faillir à ta mission... tu dois le retrouver..."
Kales posa sa main sur son épaule et la tira de ses songes.
Il est temps de vous reposer maintenant, il y a un lit confortable qui vous attends à l'étage, nous reprendrons cette conversation demain.
Encore hébétée, elle s'exécuta et monta l'escalier. Une fois dans la chambre elle retira sa tunique sale et déchirée et se coucha . Le lit était confortable mais les draps sentait une odeur de renfermé, comme-ci personne n'y avait dormi depuis longtemps. Ashayna s'endormit en repensant aux paroles énigmatiques de la voix.
Au petit matin elle fut réveillée par la douce chaleur du soleil, elle descendit mais Kales n'était pas là. Il y avait quelques fruits posés sur la table à son attention ainsi qu'un mot posé sur du linge.
Ashayna saisit une grappe d'un fruit qui lui semblait gouteux et sortit de la maison. Du parvis elle apercevait la rivière, elle s'y dirigea tout en mangeant ces fruits délicieusement sucrés et juteux. Puis sans ménagement, elle retira sa tunique, passa une main dans ses cheveux et rentra dans l'eau. Elle avança peu à peu dans la rivière jusqu'à ce que l'eau lui recouvre le nombril et s'aspergea d'eau pour se purifier. A la lumière, sa peau légèrement translucide, parsemée de gouttes d'eau, scintillait comme mille étoiles. Sa chevelure ébène resplendissait comme une parure que ses yeux venait rehausser comme deux joyaux étincelants. Elle resta un moment à profiter de la fraîcheur de l'eau puis décida qu'il était temps de rentrer. Elle se revêtit du présent de Kales et se dirigea vers la ferme de son bienfaiteur.
Quand elle rentra à l'intérieur, Kales l'attendait. Une nouvelle fois il la regarda avec stupeur, l'émotion sur son visage sillonné était palpable. Ses yeux rougirent et une larme roula sur sa joue.
-Ma femme aurait été vraiment ravie. C'était sa préférée. Malheureusement elle n'est plus de ce monde pour voir à quelle point elle vous sied bien. Une grave maladie l'a emportée il y a quelques années.
Ashayna était touchée de voir le fermier si ému. Il était décidément un homme vraiment bon et elle espérait bien qu'un occasion se présenterait de pouvoir à son tour se montrer généreuse envers lui.
Quelques jours plus tard, Kales lui demanda d'apporter un panier de fruits et légumes à un de ses amis, Uno, cuisinier au village d'Akarios. Il ne pouvait y aller lui même car il était trop occupé à poser des pièges un peu partout dans ses champs pour protéger ses récoltes des rongeurs.
Le village d'Akarios était à quelques kilomètres de la ferme. Composé d'une église, de quelques échoppes et d'un terrain d'entraînement au combat, il était le cœur de la région de Poeta. Kales lui avait expliqué que leur monde s'appelait Atréia. Il y a fort longtemps le dieu Aion créa cette belle planète, où les êtres vivants coexistaient en paix les uns avec les autres. Au centre de ce monde, la Tour de l'Éternité, source de lumière, de vie, d'espoir et d'inspiration, symbolisait le pouvoir de ce grand dieu. Puis survint le Grand Cataclysme, la Tour de l'Éternité fut détruite et le monde séparé en deux. Kales ne connaissait pas les détails de cette histoire vieille de plus de 750 années. Il lui conseilla de se rendre à la bibliothèque de la capitale pour en apprendre davantage. Mais avant, Ashayna voulait d'abord explorer Poeta. Son intuition lui indiquait qu'elle avait quelque chose à découvrir. Mais pour cela, il lui faudrait des armes et des habits plus pratiques que la robe de la défunte épouse de Kales.
Après avoir déposé le colis de Kales, Ashayna fit le tour des échoppes. Kales lui avait donné quelques Kinah, la monnaie ayant court sur Atréia, pour qu'elle puisse s'équiper. Amus, un elfe avec une fine moustache, tenait le magasin d'Armes. Il proposait un large éventail d'armes. Ashayna arrêta son choix sur un livre, qui attira son regard, celui ci permettrait d'affliger de sérieux dégâts à un ennemi tout en ne possédant une quelconque force physique. Elle acheta aussi une armure en tissu, a la vielle femme qui tenait l'armurerie. Au repas du soir elle annoncerait à Kales qu'elle allait quitter la ferme le lendemain afin d'explorer Poeta.
Elle ouvrit les yeux.
Le ciel lui paraissait étranger, la jeune femme se releva péniblement et regarda autour d'elle, rien ne lui paraissait familier. Ces plaines vertes et ces champs à perte de vue lui étaient inconnus. Même l'odeur de l'herbe imprégnée de la rosée du matin était différente. Où était-elle?
Une voix se fit entendre dans sa tête: "Ashayna... tu ne dois pas faillir à ta mission..."
Était-elle en train de devenir folle, était-ce son imagination qui lui jouait des tours?
Rien de tout ce qui l'entourait ne lui semblait réel. Et cette voix dans sa tête, qui était-ce, que s'était-il passé?
Quelque chose ne tournait pas rond...
Elle balayât les alentours du regard. Le toit d'une masure pointait à l'ouest derrière une colline, elle décida de prendre sa direction. Le ciel, chargé de nuages denses, était empreint d'une multitude de couleurs allant du gris au rose. Au loin elle distinguait l'ombre étrange d'une énorme montagne enveloppée dans la brume. A là fois émerveillée par tant de beauté et apeurée par cet univers qu'elle ne reconnaissait pas, elle s'arrêta un instant pour contempler le paysage. Elle sentit une goutte de pluie s'écraser sur son nez, puis une seconde sur sa joue.
Afin de chercher un abris avant que le temps ne s'aggrave davantage, elle se mit à courir en baissant la tête pour se protéger de l'eau, toujours en direction de la masure. Soudain un grognement se fit entendre à quelques mètres devant elle, une étrange créature poilue semblait avoir été dérangée en plein festin par sa présence. Délaissant la carcasse d'un petit animal, la créature fonça sur elle en penchant sa tête munie de petites cornes aux pointes saillantes. Elle eut à peine le temps de l'éviter en se jetant parterre. Elle n'avait aucune arme pour se défendre, elle ramassa une pierre et la jeta sur la bête, mais celle-ci ne fut pas intimidée du tout, bien au contraire, cela semblait l'avoir davantage énervée. Elle lui fonça à nouveau dessus. Cette fois, la jeune femme ne réussit pas à l'éviter et se retrouva plaquée au sol, la bête au dessus d'elle. Elle ferma les yeux. Elle sentait la respiration chaude de la créature de plus en plus proche sur son visage. Puis plus rien.
- C'est terminé. N'ayez plus peur.
Elle sentit une main rugueuse lui attraper le bras et la relever, et ouvrit les yeux. Devant elle se tenait un homme avec un chapeau de paille d'une quarantaine d'années, les traits du visage marqués par la fatigue et par une vie de dur labeur dans les champs. Il tenait une fourche à la main, sans aucun doute l'objet qui avait effrayé l'étrange créature poilue. Il la dévisagea un instant avec surprise puis se radoucit.
- Venez donc avec moi, vous avez besoin de reprendre des forces après tant d'émotions.
Ils marchèrent tout deux en direction de la bâtisse qui se révéla être une ferme.
- Je m'appelle Kales et vous ma petite dame?
Elle hésita une seconde perdant son regard dans l'horizon.
"Ashayna..."
- Mon nom est Ashayna.
La ferme de Kales était en réalité une chaumière quelque peu délabrée au milieu de plusieurs petits champs de légumes et de céréales. Il invita Ashayna à entrer. Il n'y avait aucune décoration sur les murs, seul les flammes qui dansaient dans l'âtre de la cheminée semblaient donner de la vie à la demeure. L'homme lui tendit un bout de pain et du fromage.
- Mangez, il vous faut reprendre des forces.
- Merci.
- Pardonnez ma curiosité, mais d'où venez-vous? Il est rare de rencontrer une jeune femme seule sur ces terres où les bêtes sauvages pullulent.
Elle ne répondit pas. Non pas parce qu'elle ne voulait rien dire à ce brave homme qui l'avait secouru, mais parce qu'elle ne se rappelait rien précédant son réveil au milieu de nul part. Elle fixa Kales dans les yeux l'air désolé. Kales avait la même expression de surprise dans son regard qu'au moment où il lui était venu en aide un peu plus tôt. Il ajouta:
-Vos yeux... je n'en ai jamais vu de semblables, il ressemblent à des miroirs, c'est comme-ci vous veniez...
Elle ne l'écoutait plus, machinalement, elle se leva et s'approcha de la console où l'homme devait se raser et faire sa toilette à en juger par le blaireau et le coupe-choux posés dessus. Elle prit le vieux bout de miroir piqué qui reposait sur le meuble et se regarda. Elle avait la peau diaphane, des cheveux noirs et des yeux aimeraude semblable au métal qui ornait l'objet dans lequel elle se regardait en ce moment-même. Un regard irréel.
"Ashayna... tu ne dois pas faillir à ta mission... tu dois le retrouver..."
Kales posa sa main sur son épaule et la tira de ses songes.
Il est temps de vous reposer maintenant, il y a un lit confortable qui vous attends à l'étage, nous reprendrons cette conversation demain.
Encore hébétée, elle s'exécuta et monta l'escalier. Une fois dans la chambre elle retira sa tunique sale et déchirée et se coucha . Le lit était confortable mais les draps sentait une odeur de renfermé, comme-ci personne n'y avait dormi depuis longtemps. Ashayna s'endormit en repensant aux paroles énigmatiques de la voix.
Au petit matin elle fut réveillée par la douce chaleur du soleil, elle descendit mais Kales n'était pas là. Il y avait quelques fruits posés sur la table à son attention ainsi qu'un mot posé sur du linge.
« Ces fruits sont pour vous. Il y a une rivière au nord non loin de la ferme, vous pourrez vous laver et vous changer. Prenez cette robe, elle appartient à ma femme, je suis sur qu'elle vous ira à merveille.»
Ashayna saisit une grappe d'un fruit qui lui semblait gouteux et sortit de la maison. Du parvis elle apercevait la rivière, elle s'y dirigea tout en mangeant ces fruits délicieusement sucrés et juteux. Puis sans ménagement, elle retira sa tunique, passa une main dans ses cheveux et rentra dans l'eau. Elle avança peu à peu dans la rivière jusqu'à ce que l'eau lui recouvre le nombril et s'aspergea d'eau pour se purifier. A la lumière, sa peau légèrement translucide, parsemée de gouttes d'eau, scintillait comme mille étoiles. Sa chevelure ébène resplendissait comme une parure que ses yeux venait rehausser comme deux joyaux étincelants. Elle resta un moment à profiter de la fraîcheur de l'eau puis décida qu'il était temps de rentrer. Elle se revêtit du présent de Kales et se dirigea vers la ferme de son bienfaiteur.
Quand elle rentra à l'intérieur, Kales l'attendait. Une nouvelle fois il la regarda avec stupeur, l'émotion sur son visage sillonné était palpable. Ses yeux rougirent et une larme roula sur sa joue.
-Ma femme aurait été vraiment ravie. C'était sa préférée. Malheureusement elle n'est plus de ce monde pour voir à quelle point elle vous sied bien. Une grave maladie l'a emportée il y a quelques années.
Ashayna était touchée de voir le fermier si ému. Il était décidément un homme vraiment bon et elle espérait bien qu'un occasion se présenterait de pouvoir à son tour se montrer généreuse envers lui.
Quelques jours plus tard, Kales lui demanda d'apporter un panier de fruits et légumes à un de ses amis, Uno, cuisinier au village d'Akarios. Il ne pouvait y aller lui même car il était trop occupé à poser des pièges un peu partout dans ses champs pour protéger ses récoltes des rongeurs.
Le village d'Akarios était à quelques kilomètres de la ferme. Composé d'une église, de quelques échoppes et d'un terrain d'entraînement au combat, il était le cœur de la région de Poeta. Kales lui avait expliqué que leur monde s'appelait Atréia. Il y a fort longtemps le dieu Aion créa cette belle planète, où les êtres vivants coexistaient en paix les uns avec les autres. Au centre de ce monde, la Tour de l'Éternité, source de lumière, de vie, d'espoir et d'inspiration, symbolisait le pouvoir de ce grand dieu. Puis survint le Grand Cataclysme, la Tour de l'Éternité fut détruite et le monde séparé en deux. Kales ne connaissait pas les détails de cette histoire vieille de plus de 750 années. Il lui conseilla de se rendre à la bibliothèque de la capitale pour en apprendre davantage. Mais avant, Ashayna voulait d'abord explorer Poeta. Son intuition lui indiquait qu'elle avait quelque chose à découvrir. Mais pour cela, il lui faudrait des armes et des habits plus pratiques que la robe de la défunte épouse de Kales.
Après avoir déposé le colis de Kales, Ashayna fit le tour des échoppes. Kales lui avait donné quelques Kinah, la monnaie ayant court sur Atréia, pour qu'elle puisse s'équiper. Amus, un elfe avec une fine moustache, tenait le magasin d'Armes. Il proposait un large éventail d'armes. Ashayna arrêta son choix sur un livre, qui attira son regard, celui ci permettrait d'affliger de sérieux dégâts à un ennemi tout en ne possédant une quelconque force physique. Elle acheta aussi une armure en tissu, a la vielle femme qui tenait l'armurerie. Au repas du soir elle annoncerait à Kales qu'elle allait quitter la ferme le lendemain afin d'explorer Poeta.
Dernière édition par ashayna le Jeu 10 Juin - 16:30, édité 1 fois
ashayna- Messages : 364
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Re: [Chroniques] Ashayna [Début et Fin]
par ashayna Mer 26 Mai - 1:00
Le matin suivant Ashayna remercia Kales de sa bonté, et lui dit au revoir en lui promettant de revenir le voir bientôt. Elle avait revêtu sa nouvelle armure et portait son livre dans la paume de sa main. Notre jeune aventurière avait ainsi des airs d'une parfaite magicienne en herbe.
Elle se rendit au village d'Akarios. Sur le tableau d'affichage public, elle vit un tract du gouvernement élyséen stipulant qu'il recherchait des mercenaires pour des missions de reconnaissance dans la région de Poéta et que toute personne intéressée devrait prendre contact avec Kalio, le Capitaine mercenaire. Elle se dirigea donc vers le Nobelium, le temple destiné à l'adoration des dieux, afin de se présenter à lui.
Kalio la toisa de haut en bas et lui dit:
- J'ai besoin de mercenaires supplémentaires, mes hommes sont trop occupés à protéger le village pour partir en exploration. Mais avant de faire de vous une de mes recrues, j'aimerais vous mettre à l'épreuve. Pour cela je voudrais que vous rendiez quelques services à ce village. Allez donc parler à Muranes au abords du lac Cliona, elle vous indiquera vos tâches.
Muranes était une femme d'un doux blond mais avec une expression sévère sur le visage.
- Ah vous voila! Vite, hâtez vous! Les kérubims ont envahis la ferme d'Agher, toutes les récoltes risquent de moisir, ce serait une vraie catastrophe pour le village...
A l'évocation de l'horrible bête à fourrure qui l'avait déjà malmené auparavant, Ashayna eu un frisson. Mais elle ne devait pas faillir sinon les villageois risquerait de mourir de faim si les récoltes venaient à être rances.
La ferme était envahie de kérubims, mais contrairement à celui dont Ashayna avait subie les assauts, ils étaient armés. Certains avaient une épée qui semblait êtes faites de la même matière que leurs cornes. D'autres encore semblaient beaucoup plus grand et plus sauvages que les autres. L'un d'eux semblait même faire deux fois la taille des autres et surveiller ses congénères d'un œil fourbe. Les kérubims semblait donc obéir à une hiérarchie bien stricte. Il fallait abattre le chef de cette horde si on voulait les chasser de cette endroit. Ashayna examina le monstre, il était plus grand qu'elle, ses mains suffiraient à la broyer et ses cornes aiguisées à déchirer sa chair. Elle devait donc être prudente.
Pendant les quelques semaines qu'elle avait passé dans la ferme de Kales, elles s'était entraînée à la maîtrise de quelques sorts sous la tutelle de l'instructeur en charge des mages du village. Elle pouvait désormais se soigner, concentrer les forces dans ses mains et les envoyer sur une cible comme un projectile pour exercer une frappe puissante.
Elle décida donc de regrouper son énergie et se lança sur le colosse. Celui ci émit un rugissement de douleur et renversa Ashayna d'un coup de main. Cette dernière se retrouva à terre, le monstre fonçait déjà sur elle, il n'y avait pas de temps à perdre, elle se concentra et une boule d'énergie se forma dans sa paume ouverte. Elle l'envoya sur le chef des kérubims qui valsa en arrière sous le poids de la décharge. Au même instant des cris de kérubims retentirent de partout. Et la horde des monstres poilus se dispersa en tout sens dans un flux chaotique et désorganisé. Ashayna se releva, le cadavre du grand kérubim à ses pieds, elle se sentait plus forte et plus aguerrie après ce combat. Le calme était désormais revenue sur la ferme, elle rebroussa donc chemin en direction de l'adjudant Muranes.
- Bon travail Ashayna, vous avez un grand potentiel, je m'attendais à ce que cette tâche soit un plus grand défi. Allez faire un rapport à Kalio pour le tenir au courant du succès de votre mission.
Les joues d'Ashayna rosirent et un sourire s'afficha sur son visage.
- Compris! J'y vais de ce pas.
Enorgueillie par les compliments de Muranes, et encore sous le coup de l'adrénaline du combat, Ashayna pris la direction du village d'Akarios, sous les augures d'un ciel crépusculaire...
Elle se rendit au village d'Akarios. Sur le tableau d'affichage public, elle vit un tract du gouvernement élyséen stipulant qu'il recherchait des mercenaires pour des missions de reconnaissance dans la région de Poéta et que toute personne intéressée devrait prendre contact avec Kalio, le Capitaine mercenaire. Elle se dirigea donc vers le Nobelium, le temple destiné à l'adoration des dieux, afin de se présenter à lui.
Kalio la toisa de haut en bas et lui dit:
- J'ai besoin de mercenaires supplémentaires, mes hommes sont trop occupés à protéger le village pour partir en exploration. Mais avant de faire de vous une de mes recrues, j'aimerais vous mettre à l'épreuve. Pour cela je voudrais que vous rendiez quelques services à ce village. Allez donc parler à Muranes au abords du lac Cliona, elle vous indiquera vos tâches.
Muranes était une femme d'un doux blond mais avec une expression sévère sur le visage.
- Ah vous voila! Vite, hâtez vous! Les kérubims ont envahis la ferme d'Agher, toutes les récoltes risquent de moisir, ce serait une vraie catastrophe pour le village...
A l'évocation de l'horrible bête à fourrure qui l'avait déjà malmené auparavant, Ashayna eu un frisson. Mais elle ne devait pas faillir sinon les villageois risquerait de mourir de faim si les récoltes venaient à être rances.
La ferme était envahie de kérubims, mais contrairement à celui dont Ashayna avait subie les assauts, ils étaient armés. Certains avaient une épée qui semblait êtes faites de la même matière que leurs cornes. D'autres encore semblaient beaucoup plus grand et plus sauvages que les autres. L'un d'eux semblait même faire deux fois la taille des autres et surveiller ses congénères d'un œil fourbe. Les kérubims semblait donc obéir à une hiérarchie bien stricte. Il fallait abattre le chef de cette horde si on voulait les chasser de cette endroit. Ashayna examina le monstre, il était plus grand qu'elle, ses mains suffiraient à la broyer et ses cornes aiguisées à déchirer sa chair. Elle devait donc être prudente.
Pendant les quelques semaines qu'elle avait passé dans la ferme de Kales, elles s'était entraînée à la maîtrise de quelques sorts sous la tutelle de l'instructeur en charge des mages du village. Elle pouvait désormais se soigner, concentrer les forces dans ses mains et les envoyer sur une cible comme un projectile pour exercer une frappe puissante.
Elle décida donc de regrouper son énergie et se lança sur le colosse. Celui ci émit un rugissement de douleur et renversa Ashayna d'un coup de main. Cette dernière se retrouva à terre, le monstre fonçait déjà sur elle, il n'y avait pas de temps à perdre, elle se concentra et une boule d'énergie se forma dans sa paume ouverte. Elle l'envoya sur le chef des kérubims qui valsa en arrière sous le poids de la décharge. Au même instant des cris de kérubims retentirent de partout. Et la horde des monstres poilus se dispersa en tout sens dans un flux chaotique et désorganisé. Ashayna se releva, le cadavre du grand kérubim à ses pieds, elle se sentait plus forte et plus aguerrie après ce combat. Le calme était désormais revenue sur la ferme, elle rebroussa donc chemin en direction de l'adjudant Muranes.
- Bon travail Ashayna, vous avez un grand potentiel, je m'attendais à ce que cette tâche soit un plus grand défi. Allez faire un rapport à Kalio pour le tenir au courant du succès de votre mission.
Les joues d'Ashayna rosirent et un sourire s'afficha sur son visage.
- Compris! J'y vais de ce pas.
Enorgueillie par les compliments de Muranes, et encore sous le coup de l'adrénaline du combat, Ashayna pris la direction du village d'Akarios, sous les augures d'un ciel crépusculaire...
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Re: [Chroniques] Ashayna [Début et Fin]
par ashayna Jeu 10 Juin - 16:27
La nuit était tombée depuis longtemps quand Ashayna arriva au Nobelium mais Kalio était encore là.
- Félicitations jeune recrue! Vous vous en êtes bien sorti mais il est encore trop tôt pour faire de vous un de mes mercenaires, il y a encore une tâche que je voudrais que vous accomplissiez avant. J'aimerais que vous vous rendiez immédiatement dans la forêt à la rencontre du gardien protecteur des elims, Daminu.
Le lac de Cliona était magnifique sous le clair de lune. La surface de l'eau était parsemée de paillettes argentées et dans la douce lumière de l'astre bienveillant on pouvait voir des bancs de fins petit poissons translucides s'envoler vers les cieux. La brise du soir balayait l'herbe déjà fraîche. Ashayna ferma les yeux.
Une silhouette protectrice et familière apparue devant elle, un homme, il souriait et son regard turquoise la transperçait. Les battements du cœur d'Ashayna s'accélérèrent, ses mains devinrent moites... Puis l'image commença à s'effacer.
Elle murmura:
-Non, ne me laisse pas.
Elle tendit la main dans le vide. Plus rien. Son cœur se serra dans sa poitrine. Depuis sa perte de mémoire, peu de souvenirs lui étaient revenus. Elle sentit que celui-ci était un des plus précieux qu'elle possédait. Mais elle ne pouvait se rappeler ni le nom de cet homme ni les liens qui les unissaient. Elle jeta un dernier regard au spectacle magnifique qui s'offrait devant ses yeux et se remit en route l'esprit préoccupé par cette réminiscence.
Un étrange phénomène se produisit à l'orée de la forêt de Daminu, des milliers de petits lumières virevoltaient dans la nuit. Émerveillée, la jeune femme se rapprocha et constata que la source de tant de beauté était produite par des Lampyres, de petites lucioles dotée d'une solide carapace. Elle s'enfonça un peu plus dans le sous-bois quand une grande ombre se dressa devant elle. Il s'agissait d'un arbre, mais il n'était pas un simple arbre, il possédait un visage et ses branches s'articulaient comme des membres. La mousse formait une sorte de pilosité sur son tronc, ce qui conférait à cet être fantasmagorique, un aspect immémoriale. Il appartenait à la race ancestrale des Elims.
- Salutations... Humaine. Entendez-vous les cris de mes semblables? La forêt se meurt... On nous coupe de notre terre nourricière... Quel est votre nom humaine?
- Ashayna dit-elle doucement.
Je suis à la recherche du gardien protecteur de cette forêt Daminu.
- Dans votre langue, mon nom elim peut se prononcer ainsi: Noah. Nous les elims nous sommes reliés entre nous par une conscience collective. Daminu vous donnera audience quand le soleil sera au zenith, en attendant humaine, je vous déconseille d'aller plus loin dans la forêt de nuit. De nombreuses créatures hostiles aux humains rôdent en ces lieux.
Ashayna acquiesça et aperçu un arbre non loin dont le tronc creusé offrait une niche protectrice. Elle alla s'y installer et s'enfonça rapidement dans un profond sommeil.
- Félicitations jeune recrue! Vous vous en êtes bien sorti mais il est encore trop tôt pour faire de vous un de mes mercenaires, il y a encore une tâche que je voudrais que vous accomplissiez avant. J'aimerais que vous vous rendiez immédiatement dans la forêt à la rencontre du gardien protecteur des elims, Daminu.
Le lac de Cliona était magnifique sous le clair de lune. La surface de l'eau était parsemée de paillettes argentées et dans la douce lumière de l'astre bienveillant on pouvait voir des bancs de fins petit poissons translucides s'envoler vers les cieux. La brise du soir balayait l'herbe déjà fraîche. Ashayna ferma les yeux.
Une silhouette protectrice et familière apparue devant elle, un homme, il souriait et son regard turquoise la transperçait. Les battements du cœur d'Ashayna s'accélérèrent, ses mains devinrent moites... Puis l'image commença à s'effacer.
Elle murmura:
-Non, ne me laisse pas.
Elle tendit la main dans le vide. Plus rien. Son cœur se serra dans sa poitrine. Depuis sa perte de mémoire, peu de souvenirs lui étaient revenus. Elle sentit que celui-ci était un des plus précieux qu'elle possédait. Mais elle ne pouvait se rappeler ni le nom de cet homme ni les liens qui les unissaient. Elle jeta un dernier regard au spectacle magnifique qui s'offrait devant ses yeux et se remit en route l'esprit préoccupé par cette réminiscence.
Un étrange phénomène se produisit à l'orée de la forêt de Daminu, des milliers de petits lumières virevoltaient dans la nuit. Émerveillée, la jeune femme se rapprocha et constata que la source de tant de beauté était produite par des Lampyres, de petites lucioles dotée d'une solide carapace. Elle s'enfonça un peu plus dans le sous-bois quand une grande ombre se dressa devant elle. Il s'agissait d'un arbre, mais il n'était pas un simple arbre, il possédait un visage et ses branches s'articulaient comme des membres. La mousse formait une sorte de pilosité sur son tronc, ce qui conférait à cet être fantasmagorique, un aspect immémoriale. Il appartenait à la race ancestrale des Elims.
- Salutations... Humaine. Entendez-vous les cris de mes semblables? La forêt se meurt... On nous coupe de notre terre nourricière... Quel est votre nom humaine?
- Ashayna dit-elle doucement.
Je suis à la recherche du gardien protecteur de cette forêt Daminu.
- Dans votre langue, mon nom elim peut se prononcer ainsi: Noah. Nous les elims nous sommes reliés entre nous par une conscience collective. Daminu vous donnera audience quand le soleil sera au zenith, en attendant humaine, je vous déconseille d'aller plus loin dans la forêt de nuit. De nombreuses créatures hostiles aux humains rôdent en ces lieux.
Ashayna acquiesça et aperçu un arbre non loin dont le tronc creusé offrait une niche protectrice. Elle alla s'y installer et s'enfonça rapidement dans un profond sommeil.
Rouge,
Du rouge partout.
Une sensation de chaleur...
Du liquide rouge et chaud sur moi.
Du sang...
Je suis recouverte de sang.
Mon arme pend à mon bras.
Elle est ensanglantée...
Ashayna se réveilla en sursaut, le corps trempée de sueur. Ce rêve angoissant était-il de nouveau un souvenir perdu? Dans la lumière du matin la forêt semblait plus accueillante. Dans la clairière, une petite source lui permit de se désaltérer et de se laver. Le soleil ne tarderait pas à pointer au zénith, la jeune femme décida de s'enfoncer davantage dans la forêt. Ses pas la portèrent jusqu'à un arbre gigantesque dont le tronc ridé témoignait du grand âge du seigneur de cette forêt. Daminu était entouré d'elims gardiens. Les rayons du soleil traversaient ses branches et l'entourait d'une aura diffuse. Devant lui, dans une ronde interminable, sautillaient de petits esprits protecteurs.
D'une voix vielle et pleine de sagesse Daminu s'adressa à Ashayna.
- Bienvenue, mon enfant... J'ai demandé à Kalio de vous envoyer vers moi, et je vois dans le reflet argenté de vos yeux que je n'ai pas eu tord... Ashayna qui êtes-vous réellement?
- Pardonnez-moi Seigneur Daminu, mais j'ai perdue la mémoire. les bribes de mon passé qui me reviennent sont encore confuses.
- Je ressens quelque chose d'inhabituel en vous, Ashayna. Si vous le souhaitez je peux vous aider à retrouver le passé que vous avez perdue ma jeune enfant. Vous n'avez qu'à apposez vos mains sur moi.
Ashayna sembla hésiter un instant, ne valait-il mieux pas que ce passé reste enfouit? Que risquait-elle de découvrir? Elle portait encore en elle les marques de l'angoisse de son étrange rêve. Dans un geste lent elle posa ses deux mains sur le tronc ancestrale du vieil elim.
L'obélisque d'Afira...
Des soldats en rangée ordonnée semblaient l'attendre. Des clameurs s'élevèrent...
- Oh! c'est la Dame Ashayna
- Maintenant que Dame Ashayna est des nôtre, la victoire ne saurait nous échapper.
- Sa seigneurie Ashayna est parmi nous!
- Dame Ashayna, montrez à ces avortons la puissance du Sanctum!
Dans le ciel les combats entre des êtres ailés faisaient rage, ailes blanches contre ailes noires...
Soudain Ashayna déploya une magnifique paire d'ailes dans son dos et s'envola pour rejoindre l'île en face où semblait se situer le cœur de la bataille...
De nouveau elle se trouva devant Daminu.
- Intéressant. De toute évidence, vous êtes un être important pour Atréia. Votre destin et le sort d'Elyséa sont liés. J'espère que la mémoire vous reviendra.
Ashayna remercia l'elim et se retira, troublée. Elle comprit qu'elle avait eu un privilège rare de pouvoir parler avec le Seigneur Daminu.
Il fallu à la jeune femme le reste de la journée pour sortir de la forêt et gagner le village d'Akarios afin de faire son rapport à Kalio. Son aventure pouvait enfin prendre un nouveau départ...
ashayna- Messages : 364
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